Une femme reçoit une amende car elle circule avec une valise électrique
La technologie et la législation se croisent parfois de manière inattendue, nous rappelant que l’invention humaine peut dépasser les cadres établis par la loi.
Une valise pas comme les autres
Imaginez un moment une femme, voyageant léger vers l’aéroport d’Osaka, sa valise roulant à ses côtés. Mais cette valise a la particularité d’être électrique et de pouvoir avancer à une allure de 13 km/h. Un gadget pratique, pourrait-on penser. Pourtant, ce que cette voyageuse ignorait, c’est que ce petit confort lui vaudrait une rencontre inopinée avec la police locale.
Règlementation et technologies
Au Japon, la réglementation est claire : un permis est nécessaire pour utiliser certains types de véhicules. Et c’est là que le bât blesse. La valise électrique, qui se fond dans la masse des cyclomoteurs, tombait sous le coup de cette loi. La police japonaise ne voyant en elle rien d’autre qu’un véhicule électrique, il a été estimé que le permis de conduire était de rigueur.
Dans les faits, la scène s’est déroulée en mars, et c’est sans méfiance aucune que la propriétaire de la valise se dirigeait vers l’aéroport. Le reste, comme on dit, appartient à l’histoire : vérification des papiers et constat d’infraction pour défaut de permis.
Une affaire qui fait grand bruit
L’incident a pris une ampleur considérable, suscitant l’étonnement et la stupéfaction parmi la population. Comment une simple valise équipée de roulettes motorisées pouvait-elle être assimilée à un cyclomoteur? La confusion a poussé les autorités à donner une conférence de presse. La déclaration de la principale intéressée, issue du the Straits Times Asia, est révélatrice : « Je ne pensais pas que la valise électrique devait être considérée comme un véhicule et je n’ai pas pensé qu’un permis de conduire était nécessaire pour l’utiliser. »